Une étude menée par l’autorité publique de santé britannique (Public Health England ou PHE) affirme que la cigarette électronique serait environ 95% moins nocive que le tabac.
Ce qui fait de l’e-cigarette une utilisation 20 fois moins dangereuse que ce dernier.
3 millions de vapoteurs en France
On estime à environ 3 millions le nombre de vapoteurs en France aujourd’hui. Cela représente 6% de la tranche des 15 à 75 ans.
On comprend mieux pourquoi le sujet divise autant. Si, d’un côté, certains la voient comme une bonne l’alternative au tabac et un moyen de sevrage efficace, de l’autre côté, certains craignent qu’on découvre les méfaits de cet outil dans 10 ans.
Sans oublier que jusqu’ici, la plupart des études publiées sur le sujet avaient été commandées par des lobbies du tabac. Difficile alors de se baser sur les conclusions de laboratoires rémunérés par les géants de la cigarette classique.
Néanmoins, d’autres avancent que les scientifiques à l’origine de ces découvertes auraient également des liens d’intérêts communs avec des compagnies.
Une étude qui dépend du ministère de la santé Britannique
L’étude qui révèle ces chiffres, elle, dépend du ministère de la santé britannique. Publiée en Août dernier, et sans minimiser les risques qu’engendre n’importe quelle personne consommant de la nicotine, l’étude affirme que la cigarette électronique est bien moins dangereuse que le tabac, et qu’elle est un moyen efficace pour arrêter de fumer.
En outre, la cigarette électronique permet de réduire progressivement sa consommation de nicotine en utilisant des flacons d’e-liquide plus ou moins dosé. Un concept proposé par de nombreux sites e-commerce spécialisés dans le secteur.
Une évolution du secteur après le paquet neutre?
Cependant, les compagnies de tabac ne voient pas d’un très bon œil la publication de cette enquête. Pourtant, il y’a quelques mois, l’un des plus gros distributeurs du secteur lançait sa propre cigarette électronique sur le marché. Une façon, peut-être, de rebondir si la loi sur le paquet neutre et l’augmentation du prix de celui-ci venaient à voir le jour.
Bien que les manifestations contre ces directives s’enchainent, et que le mouvement et la colère des buralistes ne désemplisse pas, il se pourrait tout de même que celle-ci prenne effet rapidement.
Dans ce cas, l’étude de la PHE pourrait bien finalement être un atout pour les géants du secteur. Il leur faudra alors évoluer, à moins de voir leur commerce… partir en fumée.